La France va reconnaître l'Etat de Palestine
La France va reconnaître l'Etat de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux.

"Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j'ai décidé que la France reconnaîtra l'Etat de Palestine. J'en ferai l'annonce solennelle à l'Assemblée générale des Nations unies, au mois de septembre prochain", écrit le chef de l'Etat français sur X et Instagram.
La France coprésidera alors avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement visant à relancer la solution dite "à deux Etats", palestinien et israélien.
Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Dans l'intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet à New York.
A ce jour, au moins 142 Etats ont reconnu un Etat palestinien, selon un décompte de l'AFP. Les Etats-Unis et Israël s'opposent fermement à un tel projet.
La France coprésidera alors avec l'Arabie saoudite une conférence internationale au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement visant à relancer la solution dite "à deux Etats", palestinien et israélien.
Cette conférence, initialement prévue en juin, avait été reportée à la dernière minute en raison de la guerre entre Israël et l'Iran. Dans l'intervalle, une réunion au niveau ministériel se tiendra les 28 et 29 juillet à New York.
La Suisse attend
La Suisse n'a pas non plus encore reconnu l'Etat de Palestine. Ignazio Cassis juge que la reconnaissance de l'Etat de Palestine viendra un jour. Au terme de sa visite-éclair au Proche-Orient le 11 juin dernier, le conseiller fédéral a estimé la reconnaissance d'un Etat palestinien prématurée, mais elle viendra "un jour".
"Si l'on vise la solution à deux Etats, il est logique qu’un jour la reconnaissance de la Palestine soit faite. La question est de savoir quand, en fonction des critères crédibles pour les deux parties", expliquait-il alors à un journaliste de l'agence de presse Keystone-ATS dans l'avion de retour.
"L'urgence est aujourd'hui que cesse la guerre à Gaza et que la population civile soit secourue", a martelé le président français sur X.
Dans ce contexte, "il faut enfin bâtir l'Etat de Palestine, assurer sa viabilité et permettre qu'en acceptant sa démilitarisation et en reconnaissant pleinement Israël, il participe à la sécurité de tous au Proche-Orient", a-t-il ajouté.
En franchissant le pas de la reconnaissance, la France entend "apporter une contribution décisive à la paix au Proche-Orient" et "mobilisera tous ceux de ses partenaires internationaux qui souhaitent y prendre part", écrit également Emmanuel Macron dans une lettre adressée au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.